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Anne-Laure

On a réparé notre pilote!



Mais qu'est-ce que c'est que cette trace*?!


Notre pilote nous a lâché en arrivant au sud de Lanzarote. Pour être plus précis, notre vérin* s'est soudain mis à gronder un "je n'en peux plus, à l'aide à l'aide"!


Vous vous dites "mais ils enchaînent les galères!" oui, oui, on s'est dit la même chose! Bon, ne nous plaignons pas, cela nous a valu une longue longue escale à Rubicon, qui est tout de même bien sympa, même si un peu St-Tropez-like. Et puis escale = linge, avitaillement, repas au resto, wifi, enfants qui courent tout ça tout ça!


C'est aussi une coïncidence géniale où nous sommes tous attablés pour le déj au pied de la capitainerie, et là notre bato-copain Amjad qui arrive, qu'on avait rencontré à Carthagène! Les enfants étaient aux anges, avaient des milliers de trucs à se raconter, nous les parents avons pu faire des apéros sur l'un sur l'autre, se dire à tout bientôt insh'allah!


Et puis après de longs jours d'attente, un gars du chantier nous donne le contact d’un Jean-Michel à Puerto Calero, une demi-douzaine de milles plus au nord de l’île.

Jean-Michel nous dit au téléphone qu’il a en effet presque le même pilote que nous (ou presque – pour Yvon et les autres connaisseurs : un autohelm de 1995, mais type 2) à vendre pour pièces. S’ensuivent une série de coups de fil pour savoir si les pièces sont bien en bronze et pas en plastique – nos pignons du mécanisme étaient en plastique et s’étaient totalement usées. « Non, je ne viendrai pas à Marina Rubicon. » Bon ok, de toutes façons, Ia Orana avait des fourmis dans les jambes, trop de port ces derniers temps…

On récupère notre vérin au chantier, toujours cassé mais graissé, on règle les dernières formalités, on achète un tangon à la sortie du port et on part au près pour Puerto Calero. Un ris, trinquette. On n’avance pas. Bon, ok, la trinquette pas avant 2 ris et 25-30 nœuds ! On arrive à la tombée de la nuit, et surtout au lever de la lune la plus brillante et la plus grosse depuis 1948. Impossible à prendre en photo, vous imaginez bien, mais quelle image !

Le lendemain matin, Jean-Michel débarque à bord avec son vérin dans un sac carrefour. On démonte, on remonte, on re-démonte parce qu’on avait oublié de remettre la courroie, on remonte. Bref échange de sous avec Jean-Michel, on n’aura pas eu besoin de négocier, il n’a fait que baisser le prix depuis notre 1ère conversation ! Ah ces gens de mer qui nous comprennent…

On remet le vérin à sa place ; pour ceux qui ne se rendent pas compte, c’est une opération de cirque ! il faut se recroqueviller en toute petite boule, tel une contorsionniste chinoise (ceux qui me connaissent savent que le yoga n’a plus de secrets pour moi !) pour aller atteindre le tout derrière-dessous de la barre. On pose, on reconnecte les câbles, on teste, YOUPII !!!

Bon, à présent il s’agit d’aller essayer le nouveau tangon ! Cap retour sur Papagayo!


* Pour rappel, vous pouvez suivre notre route en direct et à la trace sur ce lien.

* Vérin : moteur et bras qui sont reliés à la fois au calculateur du pilote automatique et au système de barre. Ca vaut une jolie fortune, et le nôtre a beau avoir plusieurs dizaines d'années, il n'était pas question de le remplacer!

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