JdB - Lanzarote-Fuerteventura
Du 13 au 19 novembre 2016
On est resté 8 jours à la marina de Rubicon, à réparer, à aller à la piscine géante. Mais on a quitté Mam car elle devait rentrer à Paris. J’espère qu’elle va revenir malgré son mal de mer !
Oh, et coïncidence incroyable, on a retrouvé nos amis de Carthagène, Sawsen et Rostan du bateau Amjad, et on a fait un super apéro tous ensemble dans une tente que l’on a construite avec un parasol, des pierres, des foulards…En plus, ça nous protégeait du vent TOP !!!
Après le dîner sous la tente, on s’est promené sur le ponton et on a vu dans son bateau un monsieur qui regardait la télé en s’empiffrant des chips. On était tous morts de rire ! La voisine croyait qu’on faisait des bêtises, nous a tous frappé, nous a hurlé dessus en je-ne-sais-pas-quelle-langue et nous a fait partir.
13/11/2016 – Rubicon - Calero
Voilà, on part du port de Rubicon, un port mignon, agréable où on s’est fait plein d’amis : des allemands sur un trimaran immense, des gens qu’on a rencontré sur le ponton de nos copains d’Amjad, etc…
On est contents de partir parce qu’on commençait à en avoir marre, on voulait changer de paysage, c’est un peu le but de notre voyage, non ?
On a mis les voiles, mais oh non, on a le mal de mer.
Mais quand même on avance bien, et on fait du 5n. Au début, on devait aller au mouillage mais comme il faisait nuit et que maman n’aime pas mouiller de nuit, on va du coup au port de Calero.
Au fait, on a vu la plus grosse lune et plus éclairante depuis 1948 ! Vous l’avez vue vous ?
Clair de lune sur Puerto Calero
14/11/2016 – Puerto Calero
Ce matin, on est allé se balader mes frères et moi tous seuls. On a créé un attroupement car on a fait une partie de foot sur la place principale du port, et tout le monde nous regardait, surtout Augustin le plus mignon ; ils éclataient de rire chaque fois qu’il tirait dans la balle. Un petit garçon de 8 ans, anglais, est venu jouer avec nous ; ça m’a fait travailler mon anglais. Pendant ce temps, papa et maman ont fait je ne sais pas quoi avec un monsieur pour réparer le pilote.
Avant le déjeuner, on est parti, on est retourné à la plage de Papagayo, on s’est baigné et j’ai demandé : pourquoi on revient là ? et ils m’ont répondu que après-demain, on allait aller voir un réparateur pour le moteur.
15/11/2016 – Papagayo
On ne fait rien, enfin, on fait école et on se baigne.
Le mystérieux cap de Papagayo
16/11/2016 – Papagayo
Aujourd’hui, on revient vers Rubicon pour voir le réparateur. On se met dans une place et on attend. Le monsieur arrive mais il ne répare pas. Papa et maman sont fâchés, parce qu’on a attendu 3 jours dans le coin pour le voir !
On décide donc de repartir tout de suite, et comme on s’est levés tôt, on peut faire de la route. Et là, miracle, on fonce !!! Il y a 15n de vent et on fait entre 6 et 8 n, trop bien !! On avance vite grâce au tangon qu’on nous a vendu au port de Rubicon : on avait rencontré en allant à la capitainerie des américains sur un catamaran qui était sorti de l’eau. Ils avaient un tangon en trop qui marchait pour notre bateau.
Le tangon est le bras horizontal que vous voyez ici, accroché à notre génois
Le tangon est fait pour tenir le génois pour pas qu’il bouge dans tous les sens – souvent le vent, quand on est en vent arrière, est difficile pour garder la voile gonflée. Du coup, le tangon c’est comme une bôme pour le génois, il sert à tenir la voile droite.
On se dirige vers Fuerteventura et là, on passe l’île de Lobos, on hésite à y aller, mais comme le vent se calme après, on préfère continuer et arriver au bout de Fuerteventura en une journée.
Et puis soudain, ouais !! on a battu le record, on a fait du 10,2n en ciseaux – c’est-à-dire avec les voiles des deux côtés, en vent arrière - c’est incroyable, et c’est rare !
Quand on est arrivés, on a pris l’apéro tous ensemble. En fait, on a mouillé devant un petit village, Gran Tarajal, tout en cubes. Mais il faisait nuit alors on n’a pas pu se baigner.
17/11/2016 – Gran Tarajal
Ce matin quand je me réveille, ça bouge beaucoup. Papa et maman ont très mal dormi à cause de la houle. Du coup, on se dépêche de bouger et on va dans un autre joli petit mouillage. On se baigne, on fait école, on joue etc…
18/11/2016 - Giniginamar
Pareil, mal dormi avec la houle, mais bon c’était un peu mieux. En fait je vous explique : quand on est face à la houle, le bateau bouge mais on le sent moins, alors que quand on est de travers, on bouge de droite à gauche tout le temps, et là par contre, ça se sent. Papa et maman ont installé une amarre sur la chaîne pour rester en face de la houle et ne pas trop bouger. Mais ils l’ont enlevé pour la nuit pour plusieurs raisons : 1) pour les autres bateaux, pour pas qu’ils se prennent l’amarre – 2) aussi pour ne pas abimer l’amarre/la chaîne, je ne sais pas – 3) parce que le vent devait tourner et on devait se retrouver dos à la houle et 4) aussi parce qu’ils n’avaient jamais fait ça avant, et qu’ils n’étaient pas trop sûrs du truc.
On est reparti vers Morro Jable. Il y a eu du vent, on avançait vite sous génois seul. Xavier a pratiquement tout le temps barré, il barre comme un champion.
On a vu aussi sur la côte une vingtaine de kites, ils m’ont donné envie d’enfer. On a aussi vu beaucoup de villes cubes et aussi une soi-disant église, qui était en fait un hôtel…
Avant d’arriver, on a passé un phare très joli, sur une plage où l’eau était turquoise, mais turquoise, turquoise !
On a vu aussi des petits catamarans de sport qui passaient autour de nous. Avant d’arriver dans le port, on a remonté l’annexe car on l’avait traînée car papa et maman n’avait pas réussi à la remonter à cause de la houle. En rentrant dans le port, on s’est amarré sur le ponton d’essence pour savoir à quelle place on allait, et Xavier, Maxime et moi, on a vu un gros crabe, très gros, tout noir avec le bout de ses pattes rouge. On a fait la manœuvre tous seuls sans maman (avec papa à la barre quand même !) et j’ai stressé car au dernier moment il fallait tout inverser : les parre-battages et les amarres. Finalement tout s’est bien passé parce que maman nous attendait sur le ponton pour récupérer les amarres.
Une fois amarrés, que papa et maman avaient bien tout rangé, on est partis à la plage et on est allé au restaurant. Ce qui était bien, c’est que le restaurant était juste à côté d’un concert !
19/11/2016 - Morro Jable
Aujourd’hui, on fait école et j’ai fait une faute d’orthographe inadmissible, mon gage : aller frotter la coque pleine d’algues.
Combinaison, masque, palmes, éponge et tout, et prêt, feu, je me lance dans l’eau du port; l’eau n'est pas sale Ouuff !!
Il y a plein de poissons autour de moi, et l’eau est turquoise :) J’ai frotté 2m de coque et c’est bien fait!
Puis on va à la plage et là on fait du snowsable dans les dunes. Et on se baigne !! (Quand même)
Petite note : c’est parce que maman fait ma secrétaire, à taper mon texte que je lui dicte, que vous avez eu droit à de plus longues histoires ! Merci maman xxx !