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  • Mélanie

A la rencontre des B2H à Dakar



Qui l’aurait cru ? Malgré des plannings divergents qui faisaient qu’on n’aurait pas dû se croiser, et bien voilà qu’on a réussi à retrouver toute la famille Behaghel à Dakar.


Dakar, toute une histoire entre nos deux familles d’ailleurs. Dakar, c’est là qu’Anne-Laure et Momo ont connu Birane, qui était le collègue d’Amaury. Birane, qui a ensuite déménagé en France et a fait, quelques années plus tard, la route pour Saint-Baillon pour y revoir les Behaghel lors d’une grosse fête familiale. Et c’est lors de ce week-end à Saint-Baillon, où je venais pour revoir Anne-Laure que j’avais connue à Bratislava, que j’ai rencontré Birane…

Aujourd’hui, Birane + Mélanie = Jeanne Sira, qu’il nous fallait présenter aux Behaghel !!! Pas facile quand on habite aux Emirats arabes unis…

Bref, Dakar était le meilleur endroit pour y présenter la puce !



Nous voici donc en vacances familiales à Dakar. Anne-Laure qui me dit au téléphone : « Je vous suggère de dormir sur place, ca sera plus simple ». Nous, on se dit « Bon, on verra comment notre petite (9 mois) passe la soirée. Si c’est compliqué avec elle, on rentrera. »

J’ai mieux compris la suggestion d’Anne-Laure, lorsque Momo nous a accueillis au CVD (Cercle de Voile de Dakar), à la nuit tombée. Il nous a expliqué :

« 1ère étape : arriver au bout du ponton » Là, j’avoue que j’ai fait moins la maligne, avec la petite en écharpe de portage, quand j’ai vu l’état du ponton (pas de rambarde, des planches pas nécessairement à la même taille sous nos pieds, quelques trous entre les planches du ponton). On respire et on fait confiance à ses pieds et à son équilibre !

« 2ème étape : monter sur l’annexe » (petit bateau type zodiac), en équilibre pas toujours très stable. Finalement, ca l’a fait sans trop de difficultés.

« 3ème étape : sortir de l’annexe pour monter sur le bateau. » Là aussi ça l’a fait !

Bref, arrivés à bon port sur le bateau, ravis de retrouver toute la famille, on a tout de suite oublié l’option de rentrer de nuit, avec deux grammes et la petite en écharpe, sur le ponton brinquebalant du CVD…

Quelle joie de découvrir le bateau si bien aménagé, avec les dessins et les jouets des enfants, la chambre d’invités, où Jeanne Sira a très bien dormi.

J’avais plein de questions à poser :

  • Comment ils produisent de l’électricité ? Eolienne + moteur si j’ai bien retenu.

  • Comment ils se ravitaillent en eau ? C’est là que c’est moins facile qu’ailleurs. A Dakar, il n’y a pas un aménagement qui permet de remplir directement les cuves avec un tuyau raccordé à l’eau courante. C’est à chaque trajet entre la terre ferme et le bateau qu’il faut porter des jerricanes pleines d’eau, même pour l’eau non potable. Anne-Laure est devenue une spécialiste des douches avec le minimum d’eau : au spray (comme pour asperger des fleurs ou laver des vitres !). Ca permet d’humidifier avant savonnage, puis de rincer avec une utilisation optimale de la ressource « eau » ! Parfait en préparation de la transat ;)

Et c’est pareil pour les lessives. Je pense qu’un Guiness record peut être accordé à Anne-Laure qui réalise les lessives (à la main bien sûr !) avec peu d’eau (et assez peu de rinçages, du coup). Vraiment chapeau à Anne-Laure, quand on voit comment les lessives à la main agressent la peau. Phénomène qui est démultiplié quand on vit sur un bateau, où l’humidité est permanente et où la moindre micro-plaie met des semaines à cicatriser…

  • Comment ca se passe l’école à Dakar pour les enfants ? C’est assez dur, car le niveau est plutôt poussé et les enseignants sont sévères. Et il faut se lever tôt tous les matins pour traverser et aller à l’école.

  • Comment vont-ils s’organiser pour la transat ? Je pensais qu’il leur fallait des professionnels de navigation. Apparemment, pas nécessaire. Juste des personnes de confiance (et avec lesquelles ils s’entendent bien !!), pour assurer les quarts de nuit et regarder que tout se passe bien. Pas facile apparemment de trouver des personnes avec lesquelles le courant passe bien (il faudra passer 3 semaines en vase clos, donc mieux vaut éviter les tensions inutiles…).

Bref, quel bonheur de boire des caipirinas sur le pont du bateau, en se racontant nos vies respectives (2.5 ans à rattraper !). Quand Anne-Laure a dit qu’elle allait se coucher, je n’ai pas compris. En fait, il était près de 3h du mat, je pensais qu’il était à peine minuit. Le temps passe-t-il plus vite sur un bateau ? Ou c’est l’effet caipi ?;D

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