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  • Anne-Laure

A la Martinique

Nous voilà à la Martinique depuis mi-juin.

Nous y avons retrouvé avec un immense plaisir notre cousin Arnaud de St Pierre, sa femme Gaby et les enfants Malua (7ans), Latino (4ans) et Kelya (3ans).

Ils habitent Anse Mitan, un mouillage plutôt sympa, avec plage de sable fin, cocotiers, et bars sur la plage. Arnaud a aussi un cata au mouillage, donc on s’est fait des petites virées à deux bateaux à Grande Anse (d’Arlet). Les enfants s’éclatent à sauter du tangon, à faire du kayak. Et les parents avancent dans leur journée en rêvant du premier ti-punch.

Le cata turquoise d'Arnaud


Nous avons décidé de rester encore quelques mois à la Martinique, jusqu’à fin septembre au moins. Non non, rien à voir avec le ti-punch, :) « Y a les mêmes à la maison ». Cela permettra à la famille de venir nous voir facilement, et à nous de répondre présents au mariage de Théau et Anne-Colombe, la sœur de Momo. Le bateau, comme l’équipage, avait aussi besoin de remettre les points sur les i.


La 'dread' d'Aurore, un des nombreux chantiers....

Curieuse décision, alors que nous rentrons en plein dans la saison cyclonique. Pas un assureur ne voudrait de nous ! Nous vivons en effet au gré des alertes, en veille sur le NHC (National Hurricane Center) de Miami. Sur la remontée des Grenadines, nous avons rencontré Sea You (blog excellent!) à Canouan, quand le premier ‘machin’ (qualifié tantôt d’onde tropicale, ou de tempête, ou finalement de cyclone) devait nous passer pile dessus.


​Après quelques débats autour de langoustes fraîches, nous avons décidé de ne pas se quitter le temps que ça passe, et donc de remonter ensemble à la Martinique puisqu’il devait passer un peu plus bas.

Mais les prévisions de trajectoire ne sont jamais garanties… On a attendu le ‘truc’ à Grande Anse, pfff… haha !, pouet, rien ! En revanche, Bret – elle a été nommée… - a fait des dégâts considérables à Trinidad. C’est très rare, aussi tôt dans la saison, et encore plus, aussi Sud…

On était quand même bien contents, surtout quand on a regardé – après.. - les dégâts de 2007 où Grande Anse a été particulièrement touchée. Oui la menace cyclonique est réelle sur ces îles, la dernière fois c’était il y a dix ans. Certains disent que « c’est en général tous les 5 ans, donc ça va nous tomber dessus cette année ». On verra bien.


Pendant ce temps Anse Mitan, on en profite pour visiter la Martinique. Le Diamant, les Salines, la forêt de Vatable... Un petit tour au Marin quand même – grand centre nautique du Sud Caraïbes – histoire de refaire le plein de matos et avancer dans nos petits bricolages. Pour ceux qui n’ont pas idée, il faut savoir qu’on fait tout nous-mêmes depuis quelques temps. On s’improvise donc, selon le jour, voilier, électronicien, mécano, poseur de ventilo… et quelle joie quand on arrive enfin à rayer un truc de la liste !

On cabote aussi pour trouver le "trou à cyclone" où nous pourrons laisser le bateau à l'abri pendant notre retour en France.

Pendant ce temps Anse Mitan, on continue aussi l’école.. eh oui, on a eu nos grandes vacances à l’arrivée de la transat, donc maintenant on finit le programme… bon, ça reste raisonnable, 3h par jour le matin, y compris le samedi. Nous avons acheté les devoirs de vacances, et c’est la carotte ! Les enfants redoublent donc d'ardeur "en classe" pour pouvoir les commencer.

Je profite aussi d’être en terrain connu pour me constituer ma petite trousse à pharmacie de médecine naturelle. Toutes les mamans connaissent l’arnica, j’en ai trois tubes à bord, toujours à portée de main. Arnaud m’a donné une plante d’aloé vera, dont la sève a des vertus pour tout ce qui est brûlures et affections de la peau. La propolis, qui vient des abeilles qui l’utilisent pour protéger leur ruche, est un antibiotique naturel particulièrement efficace pour les maux de gorge. La friction de Foucauld, une composition d’huiles essentielles que j’utilise en massage sur la bourbouille (boutons de chaleur) récalcitrante de Titin. L’argile blanche à ingérer quand on a des maux d’estomac ou des problèmes digestifs, excellent vermifuge aussi. L’argile verte pour la cicatrisation. Et puis une panoplie d’huiles essentielles, et de granules homéopathiques. J’ai encore des tas de choses à apprendre !


Alors ça ne marche pas pour tout, parce que quand on s’est retrouvé toute la famille, parents inclus, avec un impetigo, là, il n’y avait que les antibio pour s’en défaire.

L’impetigo est un staphylocoque doré, ultra contagieux donc, via le moindre bouton de moustique, reconnaissable grâce à la petite cloque qui se forme à côté de la plaie.

Il semblerait que cela ne touchent en général que les enfants, hum … et ça s’élimine normalement, si pas trop étendu, avec une hygiène parfaite, double hum… : eau savonneuse sur les plaies, changement de vêtements tous les jours, lessive régulière des draps et serviettes... autant dire que c’était mission impossible ! On a désespérément essayé de le refiler à nos copains de Sea You :), mais ils ont été très prudents.


Pendant ce temps, Anse Mitan, on écrit des chansons et on se laisse vivre. On est sans programme, et ça fait du bien.



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